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BENIN DECOUVERTE

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BENIN DECOUVERTE
4 décembre 2006


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4 décembre 2006

politique

4 décembre 2006

griffe politique

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14 novembre 2006

sego perd la boule

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14 novembre 2006

video segolene

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14 novembre 2006

video langue de bois

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30 octobre 2006

la verité

Commission d’enquête indépendante : C’est le professionnalisme qui a manqué le plus

samedi 28 octobre 2006.

Kassoum Kambou, président de la CEI

De la mort de David Ouédraogo aux meurtres de Sapouy, il y a un fossé que des contempteurs du pouvoir ont allègrement franchi. Ces derniers comptaient sur la Commission d’enquête indépendante (CEI) pour démontrer la corrélation entre les deux affaires. Elle a fait chou blanc et le peu de crédibilité qu’on

lui accordait vient d’être définitivement balayé par les professions de foi de Robert Ménard, président de Reporters sans frontières.

Il faut rappeler que la Commission d’enquête indépendante avait été demandée par le collectif d’opposition réunissant des partis politiques, des syndicats, des associations et des ONG de la société civile. Elle comptait 11 membres et a travaillé de janvier à mai 1999 soit pendant 05 mois. Son budget et toute la logistique avaient été fournis par l’Etat burkinabè.

Au demeurant cette commission se voulait internationale d’où la présence en son sein de Reporters sans frontières. En tout cas, elle a été totalement indépendante de l’Etat et a travaillé en toute quiétude. Ses compétences ont été celles de la police judiciaire. En d’autres termes, elle devait déblayer le terrain pour favoriser le travail du juge d’instruction.

Travail difficile pour ses membres dont la majorité, 7 sur 11 membres, n’avaient pas le profil de l’emploi. En effet, en dehors des deux magistrats, Kassoum Kambou président de la commission et de Jean Emile Somda, représentant l’Etat burkinabè plus un officier de la gendarmerie nationale et un autre de la police, les 7 autres membres de la CEI étaient des novices pour ne pas dire des ignorants en matière d’enquête de police judiciaire.

Leur bonne volonté était-elle suffisante pour accomplir un travail pointilleux comme l’exige la recherche de coupables dans le cas d’espèce ? Assurément non. La preuve, la CEI n’a pas bâti un argumentaire solide pour confondre leurs "suspects sérieux ". Toute chose qui aurait facilité le travail du juge d’instruction. Bien au contraire. Ensemble et de concert ils ont tripatouillé leur rapport qui, tout compte fait, n’a pas fait l’unanimité des 11 membres.

Principales conclusions de la CEI Version mai 1999

Elles tiennent en 03 points et 5 recommandations. En effet, pour la CEI, les meurtres de Sapouy auraient été perpétrés par des éléments de la garde présidentielle. Leurs enquêtes les auraient conduits sur cette unique piste avec désignation de "six suspects sérieux ".

Deuxième point : La CEI a été cependant incapable de désigner des commanditaires de ces meurtres. Elle s’est contentée du terme vague "Cercle du pouvoir " auquel Robert Ménard tente de donner un contenu 7 ans après. Troisièmement, la commission n’a pas fourni de preuves tangibles et irréfutables pour confondre le coupable ou aider à l’instruction judiciaire du dossier. Conséquence de tout cela, le juge d’instruction, qui a été nommé, n’a pas pris pour vérité d’évangile les conclusions de ce rapport querellé. Du reste, d’importantes zones d’ombre n’avaient pas été éclaircies par la CEI (commanditaires éventuels, armes et mobile du crime).

Aujourd’hui c’est une demi-surprise si M. Robert Ménard, qui fut l’âme et le porte-parole de la CEI, laisse entendre que celle-ci a rendu un rapport tronqué qui plus est n’a pas été signé par tous les membres de la commission. Indirectement les non signataires mettaient en index les méthodes de travail de cette dernière.

En effet, des témoins ont été ouvertement menacés de mort par des éléments de la commission pour leur faire corroborer dans leurs déclarations, la thèse de l’assassinat par le pouvoir. Les méthodes d’interrogation des témoins étaient très musclées d’après ce que racontent certains d’entre eux. C’était véritablement un matraquage systématique qui pouvait durer toute une journée.

En vérité, la CEI a manqué de professionnalisme. On le savait, on l’a écrit à maintes reprises mais l’éclatante confirmation de sa nullité est venue d’où on l’attendait le moins. C’est-à-dire de la bouche de Robert Ménard. Si ce dernier voulait enterrer définitivement la crédibilité de cette structure, il ne s’y serait pas pris autrement. Robert Ménard ou Robert bavard à l’image du tonneau vide ? A chacun de se faire une opinion de l’homme.

Djibril TOURE


Qu’est-ce que le non-lieu ?

C’est l’acte juridique rendu par un juge d’instruction qui signifie que les poursuites qui étaient engagées dans une affaire n’ont pas donné de résultats probants. C’est-à-dire qu’il n’y a pas suffisamment de preuves tangibles pour conduire à inculpation d’un suspect appelé à être jugé devant les tribunaux compétents.

Dans le cas de l’affaire Norbert Zongo, on rappellera que l’unique inculpé, Marcel Kafando, a bénéficié d’un non-lieu parce que le seul témoin à charge, Racine Yaméogo s’est rétracté.

En effet dans un premier temps, il a déclaré au juge d’instruction avoir été en compagnie de Marcel Kafando (le suspect) le 13 décembre entre 11 h et 16 h. Matériellement, ce dernier ne pouvait pas être à Ouagadougou et en même temps à 107 km de Ouagadougou pour commettre un meurtre. Mais interrogé une deuxième fois par le juge d’instruction, il affirme avoir été en compagnie de Marcel Kafando le 14 décembre au lieu du 13. Marcel n’avait plus d’alibi pour le "trou" dans son programme de la journée du 13 décembre. Fort de cela, le juge l’inculpe.

Nous sommes en 2001. En juin 2006, le juge veut pousser plus loin ses investigations c’est en ce moment que M. Racine Yaméogo, l’unique témoin à charge de l’unique inculpé se rétracte. Il affirme qu’il n’a plus de souvenirs exacts et dans le doute il préfère s’abstenir de faire accuser à tort, un compagnon d’armes. A l’impossible nul n’est tenu. Le juge d’instruction aussi, fut-il celui de l’affaire Norbert Zongo.

30 octobre 2006

doleances des artisans africains

Ouverture officielle du Xe SIAO : Les artisans africains réclament un commerce équitable

samedi 28 octobre 2006.

La 10e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) s’est ouverte, le vendredi 27 octobre 2006 à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. La cérémonie d’ouverture officielle de la fête de l’artisanat africain a été présidée par le Premier ministre burkinabè Paramanga Ernest Yonli.

C’est parti pour dix jours de fête de l’artisanat africain sur le site du SIAO. Le Premier ministre ,Paramanga Ernest Yonli, représentant le chef de l’Etat burkinabè, Blaise Compaoré a donné le top de départ de la 10e édition du Salon de l’artisanat africain à travers la coupure symbolique du ruban.

Un appel à la communauté internationale

Le SIAO 2006 à laquelle participent 30 pays africains et 2000 artisans attend près de 400 000 visiteurs. Une édition placée sous le thème « Artisanat africain et commerce équitable ».

Le commissaire général du SIAO, Jean-Claude Bouda est intervenu à la cérémonie d’ouverture pour remercier les autorités burkinabè et les partenaires pour avoir doté le SIAO d’un budget exceptionnel ayant permis la réalisation des travaux de rénovation et l’obtention d’un second salon entièrement climatisé pour cette édition.

Jean-Claude Bouda a, par ailleurs, lancé un appel à l’endroit de la communauté internationale à plus de justice et d’équité dans le commerce international. Embouchant la même trompette que le commissaire général du SIAO, la marraine du dixième Salon de l’artisanat africain, Mme Alizèta Ouédraogo,présidente-directrice-générale du groupe Tan-Aliz, a plaidé pour le respect des œuvres produites par les artisans africains et une juste rétribution des fruits du travail des Africains. Aussi, elle a formulé le vœu de voir nouer des accords commerciaux solides entre le Nord et le Sud.

Consciente de l’imperfection de toute œuvre humaine, la marraine de la 10e édition n’a pas omis de demander l’indulgence de tous les participants à cette fête de l’artisanat pour les insuffisances qu’ils viendraient à constater.

Le président du Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat (CODEPA), Moctar Dakhaté tout en se réjouissant de de la tenue du SIAO a rappelé les missions de sa structure, à savoir, établir une concertation permanente entre les Etats membres pour le développement du secteur de l’artisanat, former les artisans et promouvoir le commerce des produits artisanaux. Moctar Dakhaté a aussi sollicité le soutien et la contribution des Etats membres et des partenaires pour permettre au CODEPA qui connaît des difficultés financières, de jouer pleinement son rôle.

Le SIAO qui a 18 ans d’existence, a réussi à se faire une place au soleil parmi les plus grandes manifestations africaines, selon le ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, Benoît Ouattara, constitue un cadre de promotion des talents et de la créativité des artisans africains.

Le ministre Benoît Ouattara, se prononçant sur le thème de la présente édition, a souhaité un nouveau partenariat fondé sur le dialogue et le respect des règles du commerce international. Il a, par ailleurs, relevé un certain nombre d’impératifs tels que le ralliement des pays du Nord aux idéaux défendus par ceux du Sud, l’introduction d’une valeur ajoutée aux matières premières des produits commerciaux et surtout l’urgence d’assurer une meilleure équité dans le commerce international.

Le chef du gouvernement burkinabè, Paramanga Ernest Yonli, après avoir visité quelques stands, s’est réjoui de l’immense talent des artisans africains et de leur capacité à « porter haut le flambeau de l’Afrique en matière d’imagination, d’innovation ». Le Premier ministre se dit également satisfait de la capacité des artisans africains à se hisser au niveau de la compétition mondiale.« Une 10e édition c’est quelque chose qui constitue aujourd’hui une grande satisfaction pour l’ensemble des artisans africains et surtout, pour les initiateurs que nous sommes, c’est-à-dire le Burkina Faso et son peuple », a déclaré Paramanga Ernest Yonli. Pour lui, le SIAO constitue un creuset pour magnifier la créativité africaine.

28 octobre 2006

exercice pratique de la néociation

Négociations Gouvernement/syndicats : Service après-vente

vendredi 27 octobre 2006.

A la suite des négociations gouvernement/syndicats les 28 et 29 septembre 2006, qui ont permis aux travailleurs d’engranger quelques acquis, c’est au tour de la Commission consultative du travail, regroupant employeurs, travailleurs, Etat, de se pencher, le jeudi 26 octobre 2006, sur lesdits acquis au ministère du Travail et de la Sécurité sociale.

En donnant le top de départ de la session extraordinaire de la Commission consultative du travail (CCT) hier dans la matinée, le Secrétaire général du département en charge du Travail, Léontine Marie Françoise Zombré, notait avec optimisme que la présente rencontre, qui prend fin ce jour, marque une étape importante dans le processus de mise en place d’un corpus législatif et réglementaire qui puisse promouvoir des relations de travail fructueuses et de meilleures conditions de travail pour l’ensemble des acteurs du monde du travail.

En effet, fini les moments difficiles ponctués par les multiples grèves et bras de fer entre le gouvernement et les syndicats sur certains points de leur plateforme de revendication et au lendemain, rappelons-le, d’une hausse des prix des hydrocarbures alors que les deux parties étaient en conclave en mai dernier. La rue n’avait cessé depuis lors de scander « Viima ya kanga » pour signifier que la vie est dure... avant qu’une bouffée d’oxygène intervienne à l’issue de la concertation des 28 et 29 septembre entre les parties prenantes.

La session de la CCT n’est que la suite logique des compromis enregistrés lors des dernières négociations entre le gouvernement et les syndicats. En effet, celle-ci s’est donné 48 heures pour examiner plusieurs projets de textes, à savoir un projet de décret fixant les Salaires minima interprofessionnels garantis (SMIG), à savoir un projet d’arrêté portant définition du chômage technique, des conditions de mise en chômage technique des travailleurs ; un autre projet d’arrêté fixant le taux des allocations familiales (passant de 1000 à 2000 FCFA).

La CCT sera également amenée à donner son avis sur l’abrogation de l’arrêté n°1243/FPT/DGTLS du 09 décembre 1976 fixant les modalités d’application de la semaine de 40 heures dans les établissements non agricoles et certaines dispositions de l’arrêté n°932/FPT/DGTLS du 1er octobre 1976 réglementant les heures supplémentaires et les modalités de leur rémunération.

Cyr Payim Ouédraogo
Edwige Taonsa (stagiaire)


Propos de deux représentants

A l’issue de la cérémonie d’ouverture de la session de la CCT, des participants nous ont livré leurs attentes respectives de cette rencontre.

Joseph Tiendrébéogo, Secrétaire général des Forces ouvrières, représentant des Centrales syndicales : « Nous allons essayer pendant les deux jours de tamiser ce que nous avons fait avec la délégation gouvernementale. En effet, nous avons obtenu des acquis lors des négociations avec le gouvernement.

Ceux-ci ont été repris encore au niveau de la Commission consultative ; ce qui est tout a fait normal du moment qu’elle est tripartite, car regroupant employeurs, travailleurs et gouvernement. Cette rencontre consiste à confirmer, car ce sont des décisions prises en Conseil de ministres.

Si on prend l’exemple du SMIG, c’est depuis longtemps que nous demandions une légère augmentation quand bien même dans la sous-région le Burkina Faso serait troisième après le Sénégal et la Côte d’Ivoire au point de vue SMIG. On a donc obtenu une amélioration, de 6,50%, ce qui amène notre pays au deuxième rang après le Sénégal.

Nous saluons cette amélioration, mais nous voulons que cela soit étalé sur tous les salaires parce qu’il faut être nouvellement embauché pour bénéficier de cette mesure.

En effet, celui qui a 29 000 FCFA comme salaire ne bénéficie pas de cette augmentation, contrairement à ceux qui ont un revenu de 28 000 FCFA. Nous pensons que c’est une injustice et c’est le lieu de demander l’indulgence des employeurs afin que les 6,50% soient répercutés sur tous les salaires ».

Victorine Ouandaogo, représentante du Conseil national du patronat burkinabé (CNPB) : Nous aurons à plancher sur les textes d’application du Code du travail, notamment sur le relèvement, par exemple, du niveau des allocations familiales, l’organisation du chômage technique, etc.

On parle d’une augmentation du SMIG, quelle est votre position sur cette mesure ?

C’est à l’issue de négociations que nous avons marqué notre accord sur le relèvement du SMIG. Nous avons aussi souhaité que l’on relève le taux des allocations familiales. Nous n’avons pas du tout intérêt à ce que le niveau de vie du travailleur périclite, car il accumulerait des contre-performances au sein de son entreprise.

Ce relèvement va-t-il prendre en compte les nouveaux et les anciens travailleurs ?

Le Conseil national du patronat a déjà fait un communiqué à l’intention de ses membres en prônant la prise en compte du nouveau SMIG.

28 octobre 2006

aie du coton

28 octobre 2006

burkina

22 octobre 2006

ravec

Boni YAYI lance le RAVEC

pour régulariser les 3 millions de « sans papier » béninois

Par le Recensement Administratif à Vocation d’Etat Civil (RAVEC), le Gouvernement du changement va mettre à la disposition des citoyens béninois qui en sont dépourvus, des pièces d’Etat civil. Les opérations d’audience foraine qui permettront de réaliser cet objectif ont été lancées ce mardi 10 octobre 2006 au Palais des Sports du Stade de l’Amitié de Cotonou. C’était à l’occasion d’une cérémonie solennelle présidée par le Chef de l’Etat, le Docteur Boni YAYI , entouré pour la circonstance des toutes les composantes des forces vives de la nation et des membres du corps diplomatique accrédités au Bénin.

   

En effet, près de trois millions de citoyens béninois demeurent des « sans papiers » dans leur propre pays. Ils ne peuvent malheureusement pas s’affirmer juridiquement. Il leur est par exemple impossible de retirer un chèque à la poste, de s’inscrire à l’école ou encore de profiter des prêts bancaires faute d’un document attestant de leur identité. Cet état de fait s’avère résolument inscrit aux antipodes de la dynamique du changement prônée et mise en œuvre avec dextérité par le Président de la République, le Docteur Boni YAYI et son infatigable équipe. Un Béninois sans aucune pièce d’état civil ou encore sans papier est un véritable danger pour notre Etat de droit et cela ne saurait favoriser aucun développement.

C’est pourquoi le Gouvernement du Docteur Boni YAYI veut faire de la maîtrise des questions de population une priorité et un moyen véritable d’apporter des solutions adéquates aux problèmes de développement.

Le processus d’identification qui s’ouvre ainsi avec les audiences foraines comporte cinq grandes phases et fait intervenir plusieurs acteurs.

En premier lieu, c’est le préposé du Ministère public qui réceptionne le requérant âgé d’au moins quinze ans et ses trois témoins en vue de son inscription sur le registre de requérant. A la seconde phase, l’officier d’Etat civil procède à la vérification de non inscription au registre d’Etat civil  et en  délivre un certificat. Le Procureur de la République en troisième lieu saisit le tribunal après enquête sommaire. Ce dernier siégeant en audience foraine fait comparaître, en cette quatrième phase, le requérant et ses témoins et rend un jugement d’autorisation d’inscription. C’est alors que l’officier d’Etat civil en cinquième et dernière phase, inscrit le requérant au registre d’Etat civil et lui délivre un extrait d’acte de naissance. 

Pour le Chef de l’Etat, la situation des Béninois sans papier est si préoccupante qu’on ne devrait reculer devant aucune difficulté. Aussi, la division ne favoriserait guère la réussite de l’opération. C’est pourquoi, le Président en bon rassembleur a souhaité l’association de toutes les forces vives de la nation à cette initiative salutaire du Gouvernement pour le bonheur de tout le peuple béninois.

N.B.

Pour recevoir la copie intégrale du discours du Président Boni YAYI à cette occasion, merci de nous écrire à info@beninhuzu.org pour en formuler la demande.

La Cellule de Promotion et de Gestion du Changement

Le Président Boni YAYI mobilise 170 milliards pour  le développement du Bénin

Le Bénin dispose  aujourd’hui, grâce au Programme Millénium Challenge Account, d’un montant total de 170 milliard environ  pour redynamiser, dans les cinq années à venir, certains secteurs clés de notre économie à savoir le foncier, les services financiers, la justice et le Port Autonome de Cotonou.

Ces différents secteurs constituent les quatre grandes composantes du Programme Millénium Challenge Account qui vient d’être officiellement lancé ce lundi 9 octobre 2006 au cours d’une cérémonie solennelle  placée sous les auspices du Chef de l’Etat, le Docteur Boni YAYI. Les membres du Gouvernement, les Présidents d’Institutions de la République, les parlementaires, les membres du Corps diplomatique et autres autorités ont meublé le parterre d’invités qui ont répondu présent aux côtés du Chef de l’Etat.

Le coordonnateur national du Programme, Monsieur Simon–Pierre ADOVELANDE a présenté globalement le programme. Celui-ci se compose de  quatre projets.

Le premier projet  relatif à l’accès au foncier  a pour objectif d’assurer un accès sécurisé à la terre à travers une administration foncière efficace en vue de faciliter l’investissement et la création d’un marché immobilier utilisant la propriété foncière comme actif monnayable. Le Projet dure cinq (5) ans et son coût est de 36.020.000 $ US (18,55 milliards de fcfa), soit 11,7% du budget global du Programme.

Le second projet dénommé l’accès au services financiers veut œuvrer à l’amélioration de la capacité des micro, petites et moyennes entreprises et des populations des zones rurales à répondre aux opportunités d’affaires en réduisant le coût du crédit et en développant l’accès aux services financiers.

Quant au troisième projet, celui de l’accès à la justice, il a pour objectif d’améliorer les performances du système judiciaire et de créer l’environnement nécessaire au développement des activités du secteur privé. De façon spécifique, ce projet vise à :

- rapprocher la justice du justiciable à travers l’amélioration du fonctionnement de l’appareil judiciaire

- promouvoir le recours à l’arbitrage ;

- faciliter l’enregistrement des entreprises par le renforcement du Centre de Formalités des entreprises (CFE);

- rétablir la confiance du citoyen et des opérateurs économiques dans le système judiciaire.

Le coût du Projet est de 34,270 millions de dollars $US (17,65 milliards de fcfa), soit 11,1% de l’ensemble sur une durée de cinq (5) ans.

Enfin, le quatrième projet relatif à l’accès aux marchés et qui est focalisé sur le Port Autonome de Cotonou vise  l’améliorer des performances du Port grâce à la modernisation des infrastructures et des systèmes de gestion et au renforcement des réformes institutionnelles. Il coûte 169.447.000 $US soit 55,14% du coût global du Programme du Bénin pour le Millenium Challenge Account. Ce montant sera décaissé sur une période de cinq (5) ans

Le moment fort de la cérémonie a été celui de l’échange de lettres entre la partie béninoise représentée par le Ministre des Affaires Etrangères, Madame Mariam ALADJI BONI DIALLO et la partie américaine que représentait le Chargé d’Affaires de l’ambassade des Etats-Unis près le Bénin, Monsieur Richard HOLTZAPPLE. C’est ce geste fort symbolique qui consacre l’entrée en vigueur du Millenium Challenge Account et marque l’aboutissement d’un long parcours débuté en mai 2004 par l’annonce de l’éligibilité du Bénin à ce programme.

Pour le représentant de la partie américaine Monsieur Richard HOLTZAPPLE, le programme a pour objectif de créer des conditions pour une réelle croissance économique au Bénin. En effet, le Bénin a été éligible à ce programme d’aide du Gouvernement américain en raison de ses efforts soutenus et louables sur le plan de la démocratie. Ainsi, le Millenium Challenge Account vient récompenser et renforcer les efforts de bonne gouvernance du Bénin. Pour maintenir l’éligibilité du Bénin à ce programme, l’équipe de gestion devrait par conséquent procéder à une gestion responsable, transparente et prudente des fonds alloués.

Pour couronner la cérémonie, le Chef de l’Etat en bon responsable averti, soucieux de la bonne gestion au sommet de l’Etat et décidé à donner le bon exemple, a judicieusement rappelé la disponibilité du gouvernement à faire de ce programme une véritable réussite. Vivement, qu’il en soit ainsi pour le bonheur des hommes et des femmes qui peuplent le pays.

La Cellule de Promotion et de Gestion du Changement

N.B.

Pour recevoir la copie intégrale du discours du Président Boni YAYI à cette occasion, merci de nous écrire à info@beninhuzu.org pour en formuler la demande.

Merci de nous communiquer dans la mesure du possible, les adresses électroniques de toutes vos connaissances qui seraient heureuses de recevoir nos messages. Ce sera une formidable contribution à la promotion du changement au Bénin.


22 octobre 2006

des aides pour le benin

Edgard GUIDIBI et Mariam Aladji BONI-DIALLO

sur l’émission « Reflets du Changement » de la télévision nationale

Les fréquents voyages de Boni YAYI sont indispensables et très rentables pour le Bénin.

Leurs retombées sont déjà visibles dans le pays…

Ce mercredi 11 octobre 2006, à partir de 22h sur la télévision nationale, les béninoises et les béninois ont pu suivre Mme. Mariam Aladji BONI-DIALLO et M. Edgard GUIDIBI respectivement Ministre des Affaires étrangères et Conseiller technique chargé de la promotion du changement du Président Boni YAYI.

Lors de l’entretien qu’ils ont eu avec Annick Balley de la télévision nationale, ces deux proches collaborateurs du Président Boni YAYI ont rappelé les orientations stratégiques du gouvernement béninois qui ambitionne de créer plus de richesse pour réduire la pauvreté au Bénin. Pour y parvenir Boni YAYI et son équipe misent fondamentalement sur la croissance économique accélérée qui résultera naturellement d’un environnement économique assaini et compétitif. C’est la raison pour laquelle, parallèlement aux réformes (port, douane, télécommunication, énergie, transport, cadre macroéconomique, justice, etc.) en cours pour améliorer la compétitivité de notre pays, le Chef de l’Etat multiplie ses périples à l’étranger en parcourant l’Afrique, l’Amérique, l’Asie et l’Europe dans le seul but de vendre le Bénin et les opportunités d’investissement dont il regorge. Déblayant tel un pionnier le terrain diplomatique, il accélère la mobilisation internationale au profit du Bénin et ouvre des boulevards d’opportunités que ses ministres et tous les opérateurs économiques dynamiques pourront désormais emprunter pour contribuer à l’émergence économique, sociale et culturelle de notre nation. Il le fait ainsi, sans attendre, au pas de course, sans ménager ses efforts et sans répit aucun dans l’espoir de profiter au maximum, et avant qu’il ne soit trop tard, de l’immense intérêt que suscite actuellement notre pays sur la scène internationale.

Bien qu’il ne soit pas forcément utile de compter pour chaque sortie du Président le nombre de milliards rapportés, les deux intervenants ont bien démontré la pertinence et la rentabilité évidente des voyages déjà effectués par le Chef de l’Etat. Ces derniers ont d’ailleurs très peu d’incidence sur le budget national puisque notre Président, dont le pays ne dispose pas encore d’avion présidentiel, est obligé de faire de l’Avion-Stop grâce à la générosité de ses voisins africains au nombre desquels la Libye, le Maroc et le Nigeria. Les Béninois ont ainsi découvert que leur président a déjà mobilisé d’importantes ressources financières et de très nombreux investisseurs dont certains sont déjà à pied d’œuvre pour démarrer leurs activités et créer des centaines d’emploi dans notre pays. Les financements de deux échangeurs à Godomey et Steinmetz, d’un stade de 60 000 places à Abomey Calavi, d’un port sec à Parakou, de la relance de la filière Palmier à Huile, de plusieurs milliers de logements sociaux, de 3 hôtels 5 étoiles, de cités résidentielles VIP, d’un centre d’affaires libyen, d’un centre commercial chinois et d’un hôpital de référence avec 1000 lits à Sème sont déjà bouclés pour ne citer que ceux-là. La France et le Japon nous ont triplé leurs aides bilatérales tandis que la Chine nous offre plus de 600 milliards de dollars sous forme de ligne de crédit, des dons directs tout aussi importants et de tracteurs nécessaires pour moderniser notre agriculture. Plusieurs missions commerciales et industrielles des pays visités sont dans le pays (où ils dopent la fréquentation de nos hôtels qui peuvent en témoigner) pour concrétiser les nombreux engagements d’investissements fait au Président béninois. La Russie et la Libye nous offriront quant elle et très bientôt des générateurs électriques qui viendront s’ajouter aux autres investissements directs qu’ils feront dans plusieurs autres domaines.

Edgard GUIDIBI a donc profité de l’occasion pour rappeler aux béninois qu’un pays doit aussi entretenir des relations politiques et économiques avec d’autres pays et réseaux d’affaires au même titre que les entreprises ou les citoyens ordinaires qui entretiennent leurs relations publiques ou sociales en choisissant par exemple d’aller à des enterrements, à des mariages ou à des dîners d’affaires. Lorsqu’on va à ces évènements là, on ne revient pas toujours avec des dons en argent ou en nature mais on investit ainsi et de façon certaine dans des relations sociales et d’affaires qui se révèlent finalement très rentables et souvent très utiles à plusieurs titres. Le Bénin qui a besoin de rayonner et d’être actifs dans les cercles de décision politique et économique ne peut donc se passer d’une diplomatie offensive et résolument tournée vers le développement.

A tous ces égards et au vu des résultats déjà impressionnants de la vingtaine de voyages déjà effectués par le Président (autant à l’intérieur de son pays qu’à l’extérieur de celui-ci), les béninois sont donc invités à être plus patients pour soutenir le gouvernement dans ses actions par leur travail et efforts quotidiens.

La synthèse ci-après présente, pour finir, quelques-uns des résultats découlant déjà des périples diplomatiques et économiques du Président Boni YAYI. Précisons que ce dernier s’envole à nouveau pour le Luxembourg, la Belgique, l’Union Européenne et l’Allemagne dans les tous prochains jours. Au retour de ce périple, il repartira un peu plus tard en Chine pour le sommet Sino-africains des chefs d’Etat avant de se rendre le 13 décembre prochain en visite officielle aux USA où il sera reçu par le Président Bush qu’il avait déjà rencontré à titre privé lors du dernier sommet des nations unis à New York. Il y a donc des raisons d’être fier de notre diplomatie et de notre président qui ont plus que jamais besoin de notre soutien pour construire le Bénin dont nous rêvons toutes et tous.

22 octobre 2006

conseil des ministres

       REBUBLIQUE DU BENIN

                 ----------------

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

                  --------------

    SECRETARIAT GENERAL                         

    DU GOUVERNEMENT

                ---------------

                                                                    C  O  M   M  U  N  I  Q  U  E    17 /SGG/Com /Extra.

Le projet de budget général de l'Etat exercice 2007 et le budget remanié exercice 2006

Le conseil des Ministres s’est réuni en séance extraordinaire le jeudi 12 octobre 2006.

Les travaux ont été essentiellement consacrés à l’examen et l’adoption du projet de loi de finances rectificative gestion 2006 et du projet de loi de finances gestion  2007 ainsi que des projets de décrets respectifs portant leur transmission à l’Assemblée Nationale.

S’agissant du projet de loi de finances rectificative, il convient de noter que le budget général de l’Etat gestion 2006, après sa notification au mois de janvier aux Ministères et Institutions de l’Etat, a été régulièrement exécuté jusqu'à la fin du mois de mars 2006. Mais, pour compter du 10 avril 2006, le gouvernement  a,  par rapport à sa vision de faire du Bénin un pays émergent dans la sous région, opté  pour une politique de relance de l’économie nationale en vue d’une réduction sensible  de la pauvreté.

Face à cette volonté manifeste de donner un nouvel élan au processus de développement économique et social et surtout au vu de la nouvelle configuration de l’exécutif, il est apparu nécessaire de procéder à une réallocation des dotations de crédits pour le reste de l’année 2006.

Les raisons fondamentales de ces réaménagements de crédits initiaux  sont entre autres :

       - la nécessité pour les nouveaux ministères d’être dotés de moyens pour leur fonctionnement de leurs structures et pour l’exécution des tâches qu’appellent les objectifs qui leur sont fixés en 2006 par rapport à leurs attributions actuelles ;

       - la répartition du gain de 16 125 millions de francs résultant de la dernière remise de dettes au Bénin, sur la base de l’importance et du degré de maturité des activités à financer ;

         - la nécessité d’une régulation des dépenses par rapport au rythme actuel de recouvrement des ressources tant intérieures qu’extérieures.

La mise en œuvre  de ces différentes mesures  a permis, à travers une nouvelle codification des ministères actuels, de procéder à un réajustement des crédits du budget général de l’Etat 2006 initial afin de prendre en compte, quelques préoccupations d’ordre social pour le reste de l’année 2006. Les points d’application des ressources issues de la remise d’une partie des dettes de notre pays s’inscrivent dans ces préoccupations au nombre desquelles il faut mentionner :

-Au Ministère de la Santé : 4 200 883 000 francs sont affectés pour :

1°)  le renforcement du Fonds de mesures sociales en vue du recrutement de personnel qualifié dans les communes ;

2°) le renforcement de l’enveloppe budgétaire destinée à l’allocation de secours aux indigents ;

3°) l’augmentation des dotations destinées à la lutte contre des maladies telles que le SIDA, le Paludisme, la Drépanocytose ;

4°) l’équipement en matériels techniques de l’unité de dialyse  du Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert KOUTOUKOU MAGA ;

- Au Ministère des Enseignements Primaire et Secondaire  5 296 912 000 francs sont inscrits pour :

1°) l’organisation d’une  formation initiale à l’intention des enseignants communautaires ;

2°) l’octroi d’une subvention aux Associations des Parents d’Elèves pour le paiement des salaires de 500 enseignants communautaires ;

3°) l’octroi d’une subvention complémentaire pour la gratuité de l’école maternelle et primaire ;

4°) l’octroi d’une subvention pour le fonctionnement des foyers de jeunes filles ;

5°) la réfection de 750 salles de classe dans 250 écoles de zones ;

- Au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche    2 100 000 000 francs inscrits pour :

1°) le renforcement des capacités d’encadrement des Centres Régionaux pour la Promotion Agricole  ;

2°) l’appui au développement des filières  du riz, de l’anacarde, du palmier à huile et du manioc ;

- Au Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau   1 381 000 000 francs pour :

1°) l’appui à la mise en œuvre du Programme ‘’Eau’’ ;

2°)   l’appui  à  la  mise  en  œuvre  du  programme d’Electrification Rurale’’.

- Au Ministère de l’Industrie et du Commerce 500 000 000 de francs sont inscrits pour la  relance du secteur privé.

- Au Ministère du Développement, de l’Economie et des Finances  2  346 205 000 francs pour le renforcement de la  participation de l’Etat à la mise en œuvre des réformes fiscales et à la modernisation des Régies Financières.

- Au Ministère de la Famille , de la Femme et de l ‘Enfant 300 000 000 francs sont inscrits pour la réhabilitation de centres sociaux.

Eu égard à  ce qui précède, le projet de loi de finances rectificative résultant des aménagements des prévisions initiales de la loi de finances, gestion 2006, se présente comme suit :

§         Les prévisions des ressources intérieures sont maintenues à     419 940 millions de francs par rapport aux prévisions initiales;

§         Les charges sont estimées à 617 977 millions de francs contre des prévisions initiales de 614 737 millions de francs, soit une  augmentation de 3 240 millions de francs correspondant à un taux d’accroissement de 0,5% ;

§         Il en résulte un  besoin de financement évalué à     198 037 millions de francs contre une prévision initiale de 194 797 millions, soit une augmentation de 3 240 millions de francs équivalant à un taux d’accroissement de 1,7%. 

En ce qui concerne le projet de loi de finances pour la gestion 2007, il faut souligner que ce document, instrument capital de référence à la mise en œuvre des programmes annuels d’activités des ministères et institutions de l’Etat est élaboré dans un contexte caractérisé  notamment par :

-         un faible taux de croissance économique ;

-          une aggravation du déficit des finances publiques ;

-          un niveau important d’arriérés de paiement ;

-          une chute de près de 75% du principal produit d’exportation à savoir le coton qui est tombé en dessous de 200 000 tonnes au cours de la campagne 2005-2006 ;

-          un besoin accru de financement des activités génératrices de revenus.

Face à cette situation, le gouvernement a adopté des orientations  stratégiques de développement économique  et social  basées sur les cinq piliers fondamentaux que sont :

1°) le renforcement de la bonne gouvernance et de l’administration publique de développement ;

2°) l’assainissement et le renforcement du cadre   macroéconomique ;

3°) le  renouveau économique ;

4°) l’accélération de la mise en œuvre des réformes structurelles et sectorielles ;

5°) le développement à la base à travers le renforcement de la décentralisation.

Par rapport à ces grands axes qui visent une croissance à deux chiffres à l’horizon 2011, le gouvernement a retenu au titre de 2007 les priorités suivantes :

-          le renforcement et l’amélioration de la qualité de la gouvernance à travers la mise en place d’une administration publique efficace et intègre ;

-          le développement des infrastructures de base pour créer les conditions d’une croissance soutenue de la production ;

-          la qualité et la disponibilité des facteurs de production ;

-          la jeunesse et le VIH/SIDA ;

-          la poursuite de la stratégie de réduction de la pauvreté et l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement ;

-          l’optimisation de l’effet de bon voisinage avec la République Fédérale du Nigeria ;

-          le développement d’une agriculture dynamique, compétitive et créatrice de richesse par l’accroissement et la diversification de la production ;

-          une politique de développement agro-industriel, fondée sur des filières intégrées de production ;

-          la promotion de la zone franche;

-          le développement du tourisme par la viabilisation des sites et des projets tels que celui de la Route des Pêches.

La prise en compte de ces différents éléments dans le projet de loi de finances de la gestion 2007 repose sur les hypothèses fondamentales ci-après :

-        un taux de croissance évalué en terme réel de l’ordre de 6 %  contre une prévision de 4,5% en 2006 ;

-        une pression fiscale de 15,7% contre une prévision de 15% en 2006 ;

-        un taux d’inflation stabilisé à 2% contre une prévision de 3% en 2006 ;

-        un déficit budgétaire (base ordonnancement) inférieur à 5% du PIB.

    Face à ces objectifs qui se justifient par l’option d’une politique de développement volontariste, d’importants crédits seront prioritairement affectées aux secteurs sociaux et aux secteurs de relance de l’économie nationale.

     Dans la mobilisation des ressources nécessaires à sa politique, le Gouvernement compte sur le soutien de toutes les catégories socioprofessionnelles pour une mise en œuvre efficace des mesures envisagées dont:

1°) la poursuite de la réforme sur l’élargissement des assiettes et le recouvrement des impôts avec la création d’une cellule de communication chargée de définir la stratégie de vulgarisation de l’impôt et des procédures, la politique de sensibilisation et d’information des contribuables ;

2°) la poursuite des réformes visant à l’amélioration des recettes douanières et à la lutte contre la fraude lesquelles passent par :

·        la simplification et l’accélération des procédures de déclaration et d’enlèvement des marchandises ;

·        l’extension du SYDONIA aux sites informatisés et aux directions régionales ;

·        la mise en application et le suivi des manuels de procédures et fiches de poste ;

·        l’extension du Système d’Information Contentieuse Automatisée Version 2  (SICAV2) dans les directions régionales de la lutte contre la fraude ;

3°) la mise en œuvre de l’Identifiant Fiscal Unique (IFU) avec l’installation prochaine d’un centre d’instruction informatique et sa généralisation dans d’autres départements après la réalisation des interconnexions ;

4°) la réalisation de l’interface entre SYDONIA ++ et l’application de BIVAC ;

5°) l’exonération des droits et taxes de douane sur les matériaux de construction dans le cadre de la promotion des logements sociaux  et économiques ;

6°) l’exonération des droits et taxes de douane sur les installations de distribution de produits pétroliers.

A l’instar des recettes, les mesures au niveau des dépenses visent également à créer en 2007 des conditions favorables pour relancer l’économie nationale en vue du financement, sur des bases saines et durables, de la stratégie de croissance accélérée et de réduction de la pauvreté. Au nombre de celles-ci  il y a :

-          - le renforcement des mesures d’assainissement des finances publiques ;

-          l’amélioration de la dépense publique ;

-          - la maîtrise et la consolidation des sources de croissance avec pour priorité la stimulation de l’investissement privé dans les branches porteuses des secteurs que sont l’agro-industrie, le tourisme, les nouvelles technologies de l’information et de la communication, le transit ;

-          - la viabilisation progressive de la Zone Franche , des sites industriels  ainsi que des zones de développement de nouvelles filières agricoles ;

-          - l’appui aux programmes de développement des PME/PMI ;

-          - la création d’un fonds national de la Micro finance ;

-          le renforcement de la sécurité et de la protection des personnes et des biens.

Eu égard à  ce qui précède, les prévisions de la loi de finances pour la gestion 2007, se présentent comme il suit :

·        Les ressources intérieures : Elles sont évaluées à    512 544 millions de francs contre   419 940 millions de francs en 2006, soit une augmentation de 92 604 millions de francs correspondant à un taux d’accroissement d’environ 22,05% ;

·        Les charges : Elles s’élèvent à 716 218 millions de francs contre 617 977 millions de francs en 2006, soit une augmentation de 98 241 millions de francs correspondant à un taux d’augmentation de 15,90% ;

·        Le besoin de financement de la Loi de Finances, gestion 2007,  est de 203 674 millions de francs. Par rapport au Budget Général de l’Etat 2006 remanié, ce montant est en hausse de 5 637 millions de francs soit un taux de 2,8%.

Les principales actions inscrites dans la Loi de Finances, gestion 2007, sont les suivantes :

a) En matière de Santé Publique

-  le Programme Elargi de vaccination phase 4 (PEV) pour    3 059 millions de francs ;

- le Programme de promotion de l’hygiène et de l’assainissement pour  1 451millions de francs ;

- le Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS)  pour 1 146 millions de francs ;

- le Programme National de Lutte contre  le Paludisme (PNLP) pour 2 995 millions de francs ;

- le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT)   pour 539 millions de francs.

b) En matière d’éducation :

- la Construction , la réhabilitation et l’équipement d’infrastructures scolaires et administratives pour 10 792 millions de francs ;

- l’Extension du programme des Cantines scolaires à d’autres écoles des zones rurales pour 1 457,5 millions de francs ;

- la Mise en oeuvre  des nouveaux programmes au 1er cycle du secondaire pour 880 millions de francs ;

- l’Acquisition  de  matériels  pédagogiques,  de manuels scolaires et de cahiers d’activités  pour 8 070 millions de francs ;

- la Promotion de la scolarisation notamment celle des filles pour 817 millions de francs ;

- l’Introduction de l’informatique dans les établissements scolaires pour 204 millions de francs ;

- l’Appui à la formation professionnelle pour 779 millions de francs ;

- la Construction et l’équipement des résidences universitaires pour 2 971 millions de francs ;

-les Diverses primes et indemnités payées aux enseignants du primaire, du secondaire, et du supérieur pour 6 650 millions de francs

c) En matière d’énergie et d’hydraulique :      

                                                           

     - l’approvisionnement en eau potable en milieu rural pour 2 856 millions de francs ;

  - le projet d’Hydraulique Villageoise pour 2 725 millions de     francs ;

    - le  programme  d’alimentation  en  eau  potable  et  d’assainissement en  milieu   rural pour 1 037 millions de francs ;

-          le programme d’action pour l’électrification des localités rurales pour 2 256 millions de francs ;

    -   l’alimentation en eau potable des villes secondaires   pour 5 000 millions de francs ;

d) En matière de développement rural 

- le Projet d’appui au développement rural de l’Ouémé et du Plateau (PADRO) pour  2 100 millions de francs ;

- l’appui au développement de la Pêche au Bénin  pour 900 millions de francs ;

- l’aménagement hydro agricole de la vallée du fleuve Niger pour 1 400 millions de francs ;

- l’aménagement hydro agricole de la vallée du fleuve Mono pour 1 300 millions de francs ;

- l’aménagement des petits périmètres irrigués pour 550 millions de francs ;

- le projet multinational de diffusion du riz pour 491 millions de francs.

e) En matière  de transport et de télécommunication

-  la réhabilitation de 240 Km de routes secondaires pour le transport rural dans les départements du Zou, des Collines, du Plateau et du Couffo  pour 1 060 millions de francs ;

- la réhabilitation de la route Pobè – Kétou  pour 2 600 millions de francs :

- l’aménagement et le bitumage de la route Comé – Possotomé – Zougbonou pour 3 700 millions de francs ;

- la réévaluation des travaux de bitumage de la route Djougou – N’dali pour 6 331 millions de francs ;

- la réhabilitation de la liaison ancien pont - carrefour Hôtel du Port pour 1 000 millions de francs ;

- les travaux d’aménagement de la sortie ouest de Cotonou – Akassato pour 5 600 millions de francs ;

- le premier projet de gestion urbaine décentralisée pour 1 960 millions de francs ;

- les travaux d’aménagement et de bitumage de la route Akpro – Misserété pour 3 300 millions de francs.

f) En matière de culture, de sport et de loisir :

- la rénovation du football pour 500 millions  de francs ;

- la construction et la réhabilitation des infrastructures de jeunesse pour 200 millions de francs ;

- la construction et la réhabilitation des infrastructures de sports au niveau des chefs-lieux de départements et de communes pour 135 millions de francs;

- la généralisation de l’alphabétisation pour 450 millions de francs ;

- l’appui à la sauvegarde du patrimoine culturel  pour 287 millions de francs ;

- la restauration, réhabilitation et aménagement des grands palais royaux pour 275 millions de francs.

g) Dans le domaine du tourisme et de l’artisanat :

- l’aménagement du site de TANEKA KOKO et de ses environs pour 115  millions de francs ;

- l’aménagement des sites touristiques et de leurs voies d’accès  pour 100 millions de francs ;

- l’aménagement de la route des pêches pour 410 millions de francs.

h) En matière de sécurité publique et de décentralisation    :

                                                                   

- le programme de réalisation des infrastructures socio-économiques  frontalières pour 154 millions de francs ;

- le programme de construction, de réhabilitation et d’équipement des commissariats pour 244 millions de francs ;

- la construction et l’équipement des casernes pour 100 millions de francs ;

-  le renforcement du fonds de solidarité des communes  pour 1 273 millions de francs ;

         

- la subvention aux Préfectures pour 2 278 millions de francs ;

- la subvention au COGEC  pour  2 688 millions de francs ;

Par ailleurs, le Gouvernement, soucieux d’offrir de meilleures conditions de travail aux catégories socioprofessionnelles en vue d’un bon rendement, a retenu au titre de 2007 les mesures ci-après  en faveur des travailleurs :

-         La poursuite du paiement des arriérés salariaux :   10 000 000 000 de francs ;

-         La revalorisation de la valeur du point indiciaire de 2% 1 888 000 000 de francs ;

-         Le glissement catégoriel (paiement à l’indice réel de 2006) :

2 900 000 000 de francs ;

-         Le recrutement de nouveaux agents : 2 082 000 000 de francs ;

-         La correction des salaires des agents de l’Etat payés en dessous du SMIG : 836 000 000 de francs ;

-         Le paiement de 2 mois complémentaires aux enseignants communautaires : 1 880 000 000 de francs ;

-         L’extension de la prime d’incitation à la fonction enseignante aux enseignants du Supérieur :   51 324 000 de francs ;

-         Le relèvement de l’indemnité de logement aux enseignants du supérieur.      

Le Gouvernement considère que ce projet de budget gestion 2007 est un budget en transition vers la mise en place d’un budget programme  qui reflète la volonté du Chef de l’Etat   de préparer et de soutenir davantage la nouvelle dynamique de développement socio-économique et de croissance accélérée fondée sur des orientations stratégiques de sorte à faire de notre   pays un Etat de paix dans la sous région où riment démocratie et développement.

   

                                                        Fait à Cotonou, le 12 octobre 2006

                                              Le Secrétaire Général du Gouvernement,

22 octobre 2006

un programme social ambitieux

yayiAffligé par les souffrances de son peuple

Boni YAYI passe à la vitesse supérieure sur le front social

Élu il y a 6 mois à peine par plus de 75% de ses concitoyens pour relever les défis du développement et de la réduction de la pauvreté, le Président Boni YAYI n’a jamais ménagé ses efforts et sa détermination pour aller au devant des difficultés que rencontrent les béninoises et les béninois. Soucieux de réduire véritablement, rapidement et durablement la misère des béninois, l’ancien banquier du développement veut toutefois se donner les moyens de ses ambitions en relançant la croissance économique et la création des richesses qui devront être équitablement et intelligemment redistribuer pour soulager nos concitoyens les plus démunis et les plus malmenés par la pauvreté. C ’est la raison pour laquelle, au pas de course, avec témérité, vision et pragmatisme il avance tel un bulldozer sur les terrains économiques, seuls capables de lui donner véritablement et rapidement les moyens de ses titanesques ambitions sociales.

On aurait donc pu croire qu’il nous faudrait encore attendre des mois ou des années pour voir les premières retombées de ses actions dans le domaine social. Mais ce serait mal connaître le Président Boni YAYI dont la sensibilité à la souffrance de ses concitoyens est telle qu’il ne parvenait plus à dormir au regard de certaines de leurs difficultés. C’est la raison pour laquelle, envers et contre tout, il a pris les taureaux par les cornes en lançant ces derniers jours plusieurs offensives courageuses et décisives visant à soulager les béninoises et béninois les plus démunis. Au nombre de ces initiatives, on peut citer de façon non exhaustive :

  • La visite des sinistrés de l’érosion côtière et de la marée haute à Cotonou

      

La ville de Cotonou et plus précisément certains de ses quartiers comme Fifatin se situant en dessous du niveau de la mer, nous connaissons depuis plusieurs années une érosion côtière importante aggravée par l’exploitation intensive du sable marin. Un projet de construction d’épis de protection pour protéger nos côtes et les zones menacées par cette érosion est en étude depuis des années mais n’a jamais abouti. On en était là, lorsqu’il y a quelques jours mais comme plusieurs fois déjà par le passé ces dernières années, une marée haute est venue déloger les habitants du quartier Fifatin qui ont retrouvé la mer dans leur maison. La violence de la marée et les énormes dégâts qu’elle a laissés ont d’ailleurs contraint plusieurs familles à fuir leurs habitations perdant ainsi les fruits de leurs durs labeurs. Aucune perte en vie humaine n’a été heureusement enregistrée. Informé de ces évènements qui se sont déroulés en son absence, le président Boni YAYI s’est immédiatement dépêché sur les lieux pour constater de visu les dégâts et apporter son chaleureux soutien aux populations. Il les a aussi rassuré de ce qu’il prendrait personnellement en charge le dossier afin que les importants financements requis pour protéger la côte soient mobilisés au plus vite afin de mettre un terme à leur calvaire tout en sécurisant le littoral de Cotonou. « Dans les autres pays, les gens affrontent et défient la mer et les montagnes. Ils ne veulent pas leur abandonner la moindre parcelle de leur territoire. Nous non plus, nous ne pouvons reculer devant la mer. Jusqu ’où iront nous sinon? Nous devrons l’affronter pour la faire reculer et c’est ce que nous ferons. Rassurez-vous; nous y travaillerons. Je suis venu vous dire que vous n’êtes pas oubliés… » a déclaré Boni YAYI aux riverains.

  • Le Recensement Électoral à Vocation État Civil [RAVEC]

Cette très délicate opération ambitionne de régler courageusement et définitivement les difficultés rencontrées par les 3 millions de béninois (presque la moitié) qui ne disposent aujourd’hui d’aucun acte administratif (acte de naissance, pièce d’identité, etc.) pouvant attester de leur existence juridique comme béninois. Ces millions de béninois, jusque-là sans papier dans leur propre pays était donc exclus des administrations, du système financier, des marchés et du fonctionnement de la société organisée. Ils étaient des béninois de second ordre confrontés à d’importantes difficultés dans tous les domaines de leur vie. Soucieux de bâtir le développement du Bénin sur des bases citoyennes fiables et solides, le Président Boni YAYI s’est donc lancé sans hésitation dans ce titanesque et très délicat chantier qu’il a personnellement lancé la semaine dernière au Stade de l’amitié de Cotonou. Et comme pour le récompenser, les opérations du RAVEC qui avaient timidement démarré ont connu depuis un regain extraordinaire. A ce jour plus de 1.5 millions de béninois se sont déjà fait enregistrés pour se faire délivrer leurs actes d’état civil. L’opération d’enregistrement des requérants qui devait se terminer ce dimanche a donc été prolongée de 72  heures pour permettre aux autres béninois actuellement sans papier de saisir cette opportunité que leur offre Boni YAYI d’avoir gratuitement et dans leur commune de quoi devenir des citoyens béninois à part entière. C’est d’ailleurs l’une des premières et rares fois que la justice et ses hauts fonctionnaires sortent de leurs bureaux pour aller au service des populations dans l’une des opérations administratives et judiciaires les plus impressionnantes de notre histoire nationale.

  • La gratuité de l’enseignement maternelle et primaire dans tout le Bénin

Ayant découvert sur les ondes des radions nationales, plus précisément dans des émissions interactives, que ces concitoyens continuaient de payer des frais de scolarité alors que ces derniers sont pris en charge par l’État dans toute la sous-région, le Président Boni YAYI a été très affligé et a immédiatement instruit toutes les autorités compétentes pour lui faire dans les 48 heures un état des lieux de la situation qui prévaut dans les écoles du pays. Dès réception des premières informations qui ont confirmé l’existence de frais de scolarité encore importants à la charge des parents d’élève, le Président Boni YAYI a décidé que l’État subventionnerait pour compter de cette rentrée scolaire l’intégralité des frais de scolarité dans toutes les écoles maternelles et primaires de la république du Bénin. L’État qui affectera des subventions cumulées avoisinant les 10 milliards de francs CFA à cet effet, remboursera donc les parents d’élève qui ont déjà payé ces frais pour l’année scolaire 2006-2007. Pour ce qui est des autres niveaux d’enseignements et des autres souscriptions encore perçues chez les parents d’élèves, des instructions ont été données aux autorités compétentes pour poursuivre leurs efforts en vue d’une suppression progressive et définitive des frais de scolarité dans toutes les écoles publiques du Bénin. Pour Boni YAYI , un État ne peut se construire sans l’éducation et demander à des parents pauvres de payer des frais de scolarité c’est hypothéquer toutes nos chances de former une jeunesse capable de relever les défis du développement.

  • La réduction des prix des produits pétroliers qui étaient déjà les moins chers de la sous-région

Bien que les cours du pétrole étaient partout en hausse, le Président Boni YAYI s’est depuis sa prise de fonction assuré que les prix des produits pétroliers n’augmenteraient pas au Bénin. Pour y parvenir, il a instruit son Ministre du Commerce pour mettre en œuvre des mécanismes de subvention permettant de maintenir les prix au niveau où ils étaient à sa prise de fonction le 6 avril. C’est donc ce qui fût fait et qui permit aux béninois de bénéficier des produits pétroliers à des prix défiant toutes concurrences sur les marchés régionaux. On en était donc là quand constatant une légère baisse des cours mondiaux, Boni YAYI a instruit son ministre pour que les prix des produits pétroliers soient ajustés à la baisse afin d’améliorer le pouvoir d’achat des béninoises et des béninois. Les prix de l’essence et du gasoil ont donc été chacun réduits de 25 F CFA par litre. Là encore, Boni YAYI a vu juste pour soulager ses compatriotes.

  • La limitation de la hausse inévitable du prix du ciment

Pour ce qui est du Ciment, produit de première nécessité dans un pays où tout le monde veut construire sa maison, le gouvernement a aussi pris des mesures courageuses et salutaires. En effet, suite à la hausse des coûts des matières premières, les sociétés productrices de ciment ont souhaité augmenter le prix de la tonne de ciment pour la passer de 65.000F à 75.000F. N’ayant pas été tel quel suivi par le gouvernement, les sociétés cimentières qui étaient devenues déficitaires ont réduit leur production et créer des pénuries qui ont fait grimper les prix de la tonne jusqu’à 80.000F sur le marché. Face à cette situation, le gouvernement a donc pris ses responsabilités en prenant des dispositions pour soulager les producteurs de ciment dont les entreprises doivent être aussi protégées pour demeurer rentables et survivre surtout qu’en raison des grands chantiers qui se dessinent au Bénin, nous aurons très grand besoin de leur production. Après concertation avec elles, le gouvernement a donc pris une décision responsable en fixant les nouveaux prix de la tonne de ciment à 69.000F soit une augmentation de 4.000F CFA par rapport aux prix officiellement en vigueur jusque-là mais une diminution de 11.000 F CFA par rapport au prix qui était réellement pratiqué sur le marché. Là aussi, le consommateur béninois s’en tire donc à bon compte au grand bonheur du Président Boni YAYI et de tout son gouvernement.

  • La mise en route des programmes de micro crédits pour les plus pauvres

Le gouvernement vient en effet d’adopter un programme de micro crédits pour les plus pauvres. Ce programme qui démarre dans les prochains jours permettra à l’État de rendre disponible des crédits qui seront alloués aux plus pauvres pour les aider à sortir de la précarité en initiant des activités économiques génératrices de revenus. Un appui technique et un accompagnement sont aussi prévus pour les aider à gérer au mieux les ressources qui leur seront ainsi affectés à des taux d’intérêt proche de 0. Par cette initiative, Boni YAYI tient donc une de ses promesses électorales et espère pouvoir contribuer à la réduction de la pauvreté dans laquelle vive plusieurs millions de béninois.

  • La mise en route du plan d’urgence pour le secteur de la santé

Après sa visite dans les principaux hôpitaux du pays, Boni YAYI a instruit ses ministres et toutes les autorités compétentes pour prendre des mesures urgentes afin de palier aux besoins les plus pressants du secteur de la santé. Des investissements en matériel, en ressource humaine et en infrastructure seront donc réalisés dans les prochains jours pour améliorer de façon substantielle la qualité des soins de santé offert à nos populations.

  • Le règlement des dettes aux opérateurs économiques béninois

Enfin et pour ce qui est des importantes dettes accumulées par l’État vis à des vis des opérateurs économiques béninois, d’importants efforts ont déjà été faits. Beaucoup d’opérateurs économiques ont déjà été payés tandis que ceux qui ne l’ont pas encore été le seront très très bientôt. Conscient de la nécessité de régler ses dettes vis-à-vis du secteur privé national pour relancer l’économie, le gouvernement de Boni YAYI ne négligera donc aucune des options permettant d’aller rapidement et efficacement dans ce sens. Là encore, Boni YAYI veut donc améliorer très rapidement et de façon concrète le pouvoir d’achat et le bien être de ses compatriotes béninoises et béninois.

Sans être exhaustives, ces différentes actions témoignent donc de l’attention toute particulière que le Président Boni YAYI , davantage connu sur le front économique, accorde aux difficultés et préoccupations sociales de son peuple. Bien que les moyens de l’État soient actuellement insignifiants au regard des énormes attentes sociales à combler, le gouvernement ne désespère pas et initie sans hésitation les actions et réformes susceptibles de soulager les béninois. Des efforts sont aussi faits par le Président de la république pour mobiliser des financements extérieurs susceptibles de compléter le budget national dans l’amélioration du bien être des béninois. Les 170 milliards de francs CFA mobilisés à travers le MCA pour améliorer le bien être des béninois dans les domaines du foncier, de la justice, des marchés financiers et de la plate forme portuaire sont donc au nombre des apports extérieurs mobilisés pour aller encore plus loin et plus vite. Nous pouvons donc être sûrs que si nous travaillons pour créer davantage de richesses dans notre pays, ces richesses seront prioritairement affectés à l’amélioration de nos conditions de vie auxquelles le Président Boni YAYI est on ne peut plus sensible. Restons donc unis et laborieux pour édifier le Bénin de nos rêves les plus ambitieux.

La Cellule de promotion et de gestion du changement

22 octobre 2006

actualité politique et economique

Date: Tue, 17 oct 2006 00:46:13 +0100

       Conseil des ministres numéro: N° 34/PR/SGG/Com.

     Le Prix du ciment a connu une augmentation et celui de l'essence une réduction.

   Les écoles maternelles et primaires sont désormais gratuites en République du Bénin.


Au début de la séance, le Chef de l’Etat a fait observer une minute de silence à la mémoire de feus :

- GANGBO Zinsou Samuel, Médecin Africain Principal, Diplômé de la Santé Publique, ancien Directeur des Grandes Endémies, ancien Consultant de l’OMS, ancien Directeur des Etudes et de la Planification au Ministère de la Santé, Officier le l’Ordre National du Bénin, père de Madame Flore GANGBO, Ministre de la Santé, décédé le 10 octobre 2006 ;

- Lucien GOKOUN, ancien Secrétaire Général du Comité National Olympique et Sportif Béninois, Arbitre International de Volley-Ball, Conservateur du Musée Olympique du Bénin, Chevalier du Mérite Social, décédé le 23 septembre 2006 ;

- Didier WADOTCHEDOHOUN, Arbitre International de Handball, décédé le 04 octobre 2006.

Au cours de la séance, le Conseil des Ministres a examiné et approuvé plusieurs dossiers, notamment :

- un compte rendu du Ministre Délégué Chargé des Transports, des Travaux Publics et de l’Urbanisme auprès du Président de la République relatif aux sessions de la Commission TS4 et de l’Association Mondiale de la Route qui se sont déroulées à Québec, au Canada, du 09 au 13 août 2006 ;

- un compte rendu du Ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant relatif à la Conférence sous-régionale du Réseau des Femmes Opératrices Economiques de l’UEMOA, tenue à Ouagadougou, au Burkina Faso, du 03 au 05 juillet 2006 ;

- un compte rendu du Ministre de la Sécurité Publique et des Collectivités Locales relatif à l’organisation du Pèlerinage à la Mecque, Edition 2006.

Tirant leçon des éditions passées et notamment de ce que ces trois dernières années, l’organisation du Hadj au Bénin a été fortement perturbée au point où, en 2006, des centaines de nos compatriotes n’ont pu se rendre aux lieux Saints de l’Islam pour accomplir leur pèlerinage, le Conseil des Ministres a donné des instructions aux Ministres concernés pour faire un suivi rapproché et rigoureux de l’organisation du pèlerinage, édition 2006.

Dans ce cadre, ils doivent inviter les organisateurs du pèlerinage à procéder au choix des compagnies aériennes qui transporteront les pélerins béninois parmi les grandes compagnies saoudiennes ou d’envergure internationale assurant des vols réguliers vers l’Arabie Saoudite et transmettre à l’Agence Nationale de l’Aviation Civile, pour étude, les dossiers des avions proposés. Ils veilleront notamment au respect par les Associations de convoyeurs, du cahier des charges élaboré à cet effet.

- une communication du Ministre de l’Industrie et du Commerce relative à l’actualisation des prix du ciment et des produits pétroliers.
S’agissant des produits pétroliers, le Conseil des Ministres a pris acte des nouveaux prix fixés en application des dispositions du Décret 2004-432 du 04 août 2004, portant mécanisme d’ajustement mensuel des prix desdits produits. Ainsi, les nouveaux prix pour le mois d’octobre 2006 se présentent comme suit :

- Essence : 425 F le litre
- Pétrole : 385 F le litre
- Gasoil : 415 F le litre
- GPL : 400 F le litre
- Mélange deux temps : 460 F le litre.

En ce qui concerne, le ciment, le Conseil des Ministres en approuvant le compte rendu des négociations avec les Sociétés cimentières a autorisé l’augmentation de 65.000 F à 69.000 F la tonne, du prix du ciment pour compter du lundi 16 octobre 2006.

En autorisant cette augmentation, le Gouvernement est animé

- d’une part, du souci d’arrêter la flambée du prix du ciment suite à la pénurie de ce produit constatée ces derniers temps sur le marché béninois et de prévenir sa sortie massive vers les pays voisins

- d’autre part, de sauvegarder le potentiel des industries cimentières face au renchérissement du coût des matières premières.
Au cours de la séance, le Conseil des Ministres a également approuvé une communication du Ministre Délégué, chargé de la Microfinance et de la Promotion des Petites et Moyennes Entreprises auprès du Ministre du Développement, de l’Economie et des Finances relative au Projet de programme de micro-crédit aux plus pauvres.
L’adoption du Programme de micro crédit aux plus pauvres qui sera mis en œuvre par le Fonds National de la Microfinance en partenariat avec les Institutions de microfinance et les banques, répond aux préoccupations du Gouvernement de créer dans l’urgence mais méthodiquement, un environnement national qui rendra les pauvres économiquement actifs et capables de changer leurs conditions de vie.
A travers ce programme, en effet, le Gouvernement vise à susciter auprès des populations les plus démunies, par la formation et le micro-crédit à des taux bonifiés, la création d’activités génératrices de revenus et à les préparer progressivement face aux exigences de la microfinance.
Toujours au cours de la séance, le Conseil des Ministres a suivi un compte rendu du Ministre des Enseignements Primaire et Secondaire relatif à la mission d’évaluation des subventions de l’Etat, des contributions et souscriptions scolaires perçues par les établissements d’enseignements maternel, primaire et secondaire au cours de l’année 2005-2006.
De l’analyse des résultats de cette évaluation, il ressort que :


- le contenu de l’Arrêté n° 0057/MENRS/CAB/DC/SP du 25 septembre 1998 portant fixation des taux de contributions scolaires dans les Lycées et Collèges d’Enseignement secondaire général publics et les autres textes connexes, ne répond plus aux exigences de la gratuité de l’éducation ;

- la gestion des contributions et souscriptions scolaires est caractérisée par le laisser-aller et la mal gouvernance ;

- les souscriptions scolaires en particulier se perçoivent sans cadre légal et réglementaire et dans l’opacité totale auprès des parents d’élèves.

- la gestion des subventions de l’Etat aux Etablissements d’enseignement primaire et secondaire souffre de manque de transparence à plusieurs niveaux.
Face à ce tableau peu reluisant du système actuel de financement de l’enseignement primaire et secondaire, le Conseil des Ministres a décidé, pour rendre effective la gratuité de l’école :

- de supprimer pour compter de cette année scolaire, les contributions et souscriptions à la maternelle et au primaire sur toute l’étendue du territoire national ;

- de renforcer en conséquence les subventions de l’Etat à l’enseignement maternel, primaire et secondaire ;

- de procéder, en ce qui concerne les Lycées et Collèges de l’Enseignement Secondaire, à une évaluation réelle et précise des contributions et souscriptions parentales prélevées, pour permettre au Gouvernement de prendre en temps opportun les mesures les plus appropriées ;

- de mettre en place des mécanismes efficaces de suivi et de contrôle de la gestion des subventions étatiques, contributions et souscriptions scolaires à tous les niveaux des écoles, lycées et collèges d’enseignement, y compris la gestion des subventions destinées aux cantines scolaires.


Enfin, il est envisagé l’organisation dans le courant de l’année 2007, d’un forum pour réfléchir sur le système éducatif compatible avec le développement du Bénin.
Le Conseil des Ministres a en outre autorisé au cours de cette réunion :

- la participation d’une délégation du Bénin au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Forum sur la Coopération Sino- Africaine qui se tiendra à Beijing, les 04 et 05 novembre 2006 et une visite de travail à Hong-Kong, les 06 et 07 novembre 2006 ;

- la participation d’une délégation du Bénin au 13ème Concours d’Agrégation de Médecine Humaine, Odonto-Stomatologie, Médecine Vétérinaire et Production Animale du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), qui se déroulera à Bamako, au Mali, du 06 au 15 novembre 2006 ;

- la participation d’une délégation de notre pays aux Etats Généraux de la Surdité qui se dérouleront à Lomé, du 31 octobre au 03 novembre 2006 ;
- la mission de présentation du projet de développement touristique de la route des pêches à la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) à Lomé, le 25 octobre 2006 ;

- la participation d’une délégation de notre pays au Forum d’Affaires et de Coopération Economique ALABAMA-BENIN, aux Etats-Unis, du 25 au 31 octobre 2006 ;

- la participation d’une délégation du Bénin au Forum Panafricain des Secrétaires Généraux du Gouvernement sur le thème : « Les Nouvelles Approches d’Organisation et de Gestion des Affaires Gouvernementales à travers les Technologies de l’Information et de la Communication (e-gouvernement) » qui se déroulera à Antananarivo, à Madagascar, du 26 au 28 octobre 2006 ;

- la participation d’une délégation du Bénin au « Forum pour une Mondialisation Responsable » qui aura lieu à Lyon, en France, du 23 au 29 octobre 2006 ;

- la participation d’une délégation de notre pays à la Rencontre sous-régionale sur la Microfinance qui se tiendra à Bamako, au Mali, du 18 au 20 octobre 2006.
Le Conseil des Ministres a également autorisé :
- l’organisation à Ouidah, du 18 au 20 octobre 2006, d’un Atelier sur l’élaboration des positions de négociations du Bénin sur la facilitation des échanges ;

- l’organisation à Cotonou, le 14 octobre 2006, de la 37ème Journée Mondiale de Normalisation ;

- l’organisation à Cotonou, dans la 1ère quinzaine d’octobre 2006, de la réunion du Conseil d’Administration du Centre Régional d’Action Culturelle (CRAC) de Lomé ;

- l’organisation à Grand’Popo, le 27 octobre 2006, de la douzième Edition de la Journée Nationale de Mobilisation pour la lutte contre les troubles dûs à la carence en iode ;

- la célébration à Kétou, le 15 octobre 2006, de la 11ème Journée Mondiale de la Femme Rurale ;

- l’organisation à Cotonou, les 16 et 17 octobre 2006, de la 8ème réunion du Comité Régional de Bien-Etre des Marins de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ;

- la visite d’amitié et de travail du Ministre des Affaires Etrangères au Qatar et sa participation à la VIème Conférence Internationale sur les Démocraties Nouvelles ou Rétablies, du 29 octobre au 02 novembre 2006.

Enfin, les nominations suivantes ont été prononcées

au Ministère du Travail et de la Fonction Publique :

Sur proposition du Ministre :

Directeur de Cabinet : Monsieur Bernard Dossou DEGBOE

Directeur Adjoint de Cabinet : Monsieur Souley DOGO

Conseiller Technique Juridique : Monsieur Gabriel K. N’DAH

Conseiller Technique au Travail et à la Fonction Publique : Monsieur Grégoire ZINKPE

Conseiller Technique à la Promotion du Dialogue Social : Monsieur Adolphe Biaou DIMON

Conseiller Technique à la Valorisation des Ressources Humaines : Monsieur Jean Tomba BONI

Conseiller Technique à la Promotion de la Protection Sociale et aux Mutuelles : Monsieur Chabi Bio TAMOU GOUNOU

Secrétaire Général du Ministère : Madame Eliane Alvine ABOH-CHAUDANSON

Secrétaire Général Adjoint du Ministère : Monsieur Jean Yves Paul GANDEMEY

Directeur des Ressources Humaines : Monsieur Sotima Malaté YEROPA

Directrice de la Programmation : Madame Adèle TOKOU DADA et de la Prospective

Directeur du Recrutement des : Monsieur Kouagou YEBENI Agents de l’Etat

Directrice Générale du Travail : Madame Mèmouna KORA ZAKI épouse LEADI

Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale : Monsieur Gabriel MOUSSA OUSMANE .


Fait à cotonou, le : 13/10/2006

Le Secrétaire Général du Gouvernement, Epiphane NOBIME.-


Pour une meilleure sécurité dans la ville de Cotonou : Le commissaire central rassure les populations

09:46 16/10/2006

Le commissaire central de la ville de Cotonou, Constant Prosper Sossou était hier dimanche 15 octobre l’invité de l’émission « Ma part de vérité » de la chaîne de télévision privée Golfe Tv. Au centre des discussions, les questions d’ordre sécuritaire dans la ville de Cotonou. Il en a profité pour annoncer que des dispositions sont en train d’être prises pour sécuriser davantage les populations.

Quelles sont les actions menées par le commissariat central de Cotonou pour assurer la paix et la quiétude aux populations ? C’est la principale interrogation à laquelle a répondu le commissaire de la ville de Cotonou, Constant Prosper Sossou au cours de l’émission « Ma part de vérité » d’hier dimanche 15 octobre 2006 sur la chaîne de la télévision privée Golfe Tv. C’était l’occasion rêvée pour lui de rassurer les populations par rapport à leur sécurité. Selon lui, le dispositif sécuritaire mis en place depuis son arrivée à la tête du commissariat de la ville de Cotonou a permis de mettre hors d’état de nuire et d’anéantir les malfrats de tout acabit qui troublent la quiétude des populations. Son intervention montre que son plan de sécurisation de la ville a porté ses fruits. On n’en veut pour preuve que les appels des auditeurs et téléspectateurs pour l’encourager à continuer dans ses actions salvatrices pour assurer une bonne sécurité aux Cotonois. Pour cet homme en uniforme qui est astreint à une obligation de réserve et qui a reçu une autorisation de sa hiérarchie avant de se retrouver sur un plateau de télévision, la sécurité des personnes et des biens n’a pas de prix. C’est pour cela, ajoute-t-il, que le gouvernement du changement s’emploie à doter la police nationale des moyens subséquents afin de lui permettre de remplir correctement sa mission. Cependant, Constant Prosper Sossou fait remarquer que les moyens sont insuffisants. « Avec le peu de moyens dont on dispose, nous assurons la sécurité des Cotonoises et des Cotonois car nous avons prêté serment pour cela », a-t-il indiqué. Après avoir énuméré les nombreuses actions d’éclats accomplies par les policiers sous sa direction éclairée pour arrêter le grand banditisme et mettre hors d’état de nuire les malfrats, le commissaire central de la ville de Cotonou a fait remarquer que la sécurité n’est pas seulement l’affaire des policiers. C’est pourquoi, il sollicite l’aide des populations. « Les populations doivent nous aider dans l’accomplissement de notre mission. Elles le font déjà bien mais ce n’est pas suffisant », a-t-il complété. La motivation de ses éléments, le matériel roulant, les appareils de communication, les primes de risque et alimentaires, aucun sujet n’a été tabou pour ce policier hors pair qui comptabilise déjà 26 ans de service. Quant à ses relations avec les unités spécialisées de la police qualifiées de tumultueuses, Constant Sossou déclare : « j’entretiens de très bonnes relations avec eux car je suis le coordonnateur de leurs actions ». Rappelant qu’il y a une et une seule police républicaine, le commissaire Sossou estime qu’il n’est pas normal que les actions de ces unités spécialisées soient éparses. Les opérations de celles-ci doivent être organisées par les commissariats », a-t-il indiqué.

Les relations avec les autres structures

Par rapport à l’attitude du Procureur de la République qui, très souvent relâche les malfrats à lui présentes par les policiers, le commissaire central de Cotonou déclare ne pas avoir d’état d’âme. « Les magistrats sont dans leur rôle et il faut que chacun reste dans son rôle », a-t-il ajouté. Comme il fallait s’y attendre, la question de la police municipale qui a défrayé et qui continue de défrayer la chronique n’a pas été occultée. Pour le commissaire central de la ville de Cotonou, le débat ne doit pas être mené à son niveau mais plutôt au niveau de la hiérarchie policière. « La faisabilité ou non de la chose ne dépend pas du commissariat central. Ce que nous voulons simplement, c’est qu’il soit mis en branle le mécanisme pouvant sécuriser les populations », a fait remarquer Constant Sossou qui a profité du plateau de la télévision pour dénoncer l’incivisme des populations qui passent le clair de leur temps à crier haro sur la police nationale. « Ce n’est pas dans une politique de répression sauvage qu’on trouvera les solutions aux différents problèmes », a-t-il indiqué avant de poursuivre à l’endroit de la presse en ces termes : « ce que je voudrais, c’est que vous nous aidiez à réconcilier la police avec les populations ». A l’endroit des populations, Constant Prosper Sossou déclare que les policiers sont d’abord leurs amis et les services de police sont des services sociaux. « Nous sommes là pour vous, faites de nous ce que vous voulez. Les mauvais clichés que les populations ont de leur police seront démystifiés », a-t-il dit. Le commissaire central a en outre profité de l’occasion pour lever un coin de voile sur l’interpellation de Rachidi Gbadamassi récemment dans une clinique de Cotonou. Selon lui, il n’y a jamais été question d’arrêter Gbadmassi. « Nous sommes allés dans la clinique et j’ai demandé au médecin si je peux m’entretenir avec M. Gbadamassi. Ce qui a été fait. Alors je lui ai demandé s’il peut passer service. Naturellement il a été d’accord et m’a même demandé de l’accompagner à Parakou où la passation de service s’est déroulée dans de très bonnes conditions. Donc il n’a jamais été question d’aller l’arrêter », a-t-il expliqué. Contrairement à ce qui a été dit donc, Gbadamassi n’a pas été arrêté en violation des droits de l’homme. D’ailleurs, son intervention au cours de l’émission a permis de comprendre où se situe la vérité.

Edgar Gnimavo

7 mai 2006

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29 avril 2006

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